Outre les différents avis émis à l’occasion d’un dossier important, voici les points complémentaires et les questions préparées par nos conseillers.


4 questions au conseil communal de ce 17décembre

1. Les vitesses excessives des voitures et des camions sont source d’insécurité pour les autres usagers de la route et pour les riverains. Quel usage faites-vous des radars de contrôle de vitesse achetés en 2013 ? Quand comptez-vous mettre en oeuvre le Plan Communal de Mobilité?

Trop d’automobilistes ne respectent pas les limitations de vitesse imposées par le code de la route. Des mesures policières doivent être prises, mais aussi des mesures préventives. A cette fin, la ville a acheté en 2013 plusieurs radars de contrôle de vitesse : des fixes et des mobiles. Pour les fixes, on connait celui de la rue des moulins. Où sont situés les autres ? Pour les mobiles, sont-ils utilisés ? A quelle fréquence ? Suivant quels critères sont-ils placés ? De manière générale, quels enseignements tirez-vous des contrôles effectués ? Constatez-vous que leur présence a un impact positif sur la vitesse des automobilistes ? Ces contrôles préventifs sont-ils suivis de contrôles avec amende à la clef ? Des points noirs ont-ils repérés ? Si oui, où se situent-ils ? Allez-vous mener des actions spécifiques à ces endroits-là?

Comptez-vous sortir du placard le Plan Communal de Mobilité qui a coûté très cher aux Lessinois et qui a été voté lors du Conseil du 28 mars 2013? Ce plan préconisait notamment des actions pour limiter la vitesse à l’entrée des villages et près des écoles.

2. Actuellement, l’inventaire du service des travaux n’est pas un outil de gestion:

Ecolo a pu constater en visitant le service des travaux que l’inventaire tant réclamé est enfin une réalité. Mais cet inventaire n’est aujourd’hui qu’une photographie du matériel en stock. Pour Ecolo ce doit être plus que cela : ce doit être un vrai outil de gestion du matériel. En avez-vous conscience ? Que comptez-vous faire pour que cela le devienne ?

3. Quand allez-vous améliorer les conditions de travail des ouvriers du service des travaux ?

Lors de la visite du service travaux, il a été possible de faire un rapide tour des installations et de se rendre compte que l’univers dans lequel les ouvriers communaux doivent travailler est vétuste, peu rationnel et même parfois dangereux. Il y a pas mal de trous à reboucher : dans les toitures qui fuient et sur les parkings. Mais le plus dangereux a été constaté dans la forge : une buse d’évacuation des gaz de combustion d’un poêle est complètement rouillée et est percée à maints endroits. C’est digne d’une autre époque ! Est-il prévu de remplacer urgemment cette buse ? De manière générale, il est visible que ce service va à vau-l’eau depuis bien longtemps. Comment comptez-vous reprendre les choses en main pour que ce service entre enfin dans le 21ème siècle ?

4. Modification des aménagements de la place de Deux-Acren pour améliorer l’accessibilité des Personnes à mobilité réduite

Lors de sa séance du 26 octobre le Collège a marqué son accord sur les propositions de modifications pour que la Place de Deux-Acren soit plus facilement accessible aux Personnes à Mobilité Réduite. Ces propositions devaient être mises à l’ordre du jour d’un prochain conseil communal. il faut que ce dossier avance: quand aurons-nous la possibilité de les voter?

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Une question au conseil communal de ce 19 Novembre

Question sur le respect du code de la démocratie locale et du règlement d’ordre intérieur du conseil communal … Question de respect du débat démocratique tout simplement

Sur base de quelle règle la présidente du conseil communal du 24 septembre 2015 a-t-elle empêché une conseillère de s’exprimer?

Lors du Conseil Communal du 24 septembre 2015, l’échevine de l’enseignement qui présidait la séance a réduit au silence la cheffe de groupe PS en empêchant celle-ci de présenter deux des points complémentaires mis à l’ordre du jour de cette séance.

Le Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation prévoit qu’un conseiller puisse rajouter un ou plusieurs points à l’ordre du jour du conseil, appelés « points complémentaires ».

Le Règlement d’Ordre Intérieur du Conseil Communal précise la façon dont les points complémentaires doivent être déposés et dit explicitement « l’auteur de la proposition présente son point lors de la réunion du conseil communal. En l’absence de l’auteur de la proposition pour présenter son point lors de la réunion du Conseil communal, ledit point n’est pas examiné »

De quel droit l’échevine n’a-t-elle pas respecté ce règlement?

Philippe Hocepied et Cécile Verheugen, conseillers communaux Ecolo

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Un point complémentaire au conseil communal de ce 24 Septembre:

Sécurisation des routes particulièrement recommandées aux cyclistes

L’intercommunale IDETA que tous les Lessinois paient cher réalise parfois de bonnes choses : elle a récemment fléché plusieurs parcours vélos.
Et elle fait la publicité de ces itinéraires de mobilité douce comme le montre la carte reprise ci-dessous.
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Ces itinéraires empruntent évidemment les Ravel, mais aussi des routes communales et des « nationales ».
Malheureusement, certains tronçons des routes recommandées aux cyclistes sont actuellement très dangereux. En voici quelques exemples:

Voyez le panneau qui invite le cycliste à pédaler rue des Sergents à Deux-Acren:
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et voyez où il doit rouler…
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La rue Chapelle Saint-Pierre dans la réserve naturelle des Prés Rosières n’est pas moins casse-gueule:
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IDETA fait la publicité des « knooppunten », croisements entre les différents itinéraires.
La liaison entre le Ravel sur l’ancienne ligne de chemin de fer et le Ravel sur le chemin de halage est un bel exemple du surréalisme lessinois: le cycliste roule dans la boue, dans les graviers, là où il peut en essayant de ne pas se faire écraser par les camions
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Par endroits, il se prend les branches d’arbres dans la figure.
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A noter que le Ravel à cet endroit est très bucolique, mais impratiquable même avec des bottes: il faut emporter sa machette pour se frayer un passage:
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Ce ne sont que quelques exemples, il y a encore pas mal de photos en stock!
Plusieurs routes qui appartiennent à la Région sont aussi dans un état pitoyable: les pistes cyclables sur lesquelles les camions roulent sans vergogne sont effacées, jonchées de gravier, de terre, de branches d’arbres, de déchets.

Le conseil demande au Collège de faire le nécessaire pour que les routes communales particulièrement recommandées aux cyclistes et surtout aux cyclo-touristes soient rapidement remises en bon état. Il demande que le Collège interpelle la Région pour que celle-ci entretienne le Ravel et les routes nationales.

Par ailleurs, voici un témoignage de l’encrassement des routes par les camions non bâchés. Photo prise sur le contournement cette semaine 🙁
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Deux questions au conseil communal de ce 27 août

1. Visibilité de l’office du tourisme

Lors du Conseil précédent, M. Brassart annonçait que l’office du tourisme s’installerait sur la Grand place. C’est chose faite aujourd’hui. Mais qui le sait ? Comment le touriste peut-il le trouver ? Il n’y aucune indication ni sur la place, ni sur le bâtiment, ni même à l’entrée du bâtiment, qui en plus est bien triste. Il y a peut-être un grand projet de signalisation prévu , mais en attendant, ne pourrait-on urgemment améliorer la visibilité de l’office du tourisme ?

2. Voies sans issue : adaptation de la signalisation

Lors du Conseil du 22 avril dernier, M. Brassart avait adhéré à 100% à la proposition d’ECOLO d’adapter les panneaux de signalisation F45 disposés à l’entrée des voiries sans issue quand celles-ci sont en fait parfaitement accessibles pour les piétons, les cyclistes ou les cavaliers. Où en est sa mise en œuvre ? Doit-on attendre que l’inventaire de toutes les voiries concernées soit terminé ? Si oui, pourquoi ? Et un délai-a-t-il été fixé pour terminer ce travail ?

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Un point complémentaire et une question au conseil communal de ce 25 juin

Point complémentaire : Création d’une voirie communale par l’usage du public
Le 10 septembre 2014 une pétition a été remise au Collège. Elle demandait la réouverture du sentier qui démarre à hauteur du chemin de Chièvre et qui relie le quartier de Houraing au bas de la ville. Elle a recueilli 1.277 personnes signatures, majoritairement Lessinoises.
Cette succès montre l’attachement des Lessinois à ce sentier qui est un raccourci commode pour rejoindre le bas de la ville.
De nombreux témoignages attestent que ce sentier est fréquenté depuis l’après-guerre. Des photos aériennes montrent aussi de manière incontestable que l’existence du sentier est antérieure aux constructions que l’on connait aujourd’hui au Chemin de Chièvre.

Tenant compte qu’il n’y a, à ce jour, pas unanimité pour considérer que cette voirie innommée a un caractère communal, le Conseil souhaite mettre un terme à cette incertitude juridique en appliquant les articles 27, 28 et 29 du décret du 6 février 2014 relatif à la voirie communale.
L’article 27 indique qu’ « Une voirie communale peut être créée ou modifiée par l’usage du public par prescription de trente ans ». Force est de constater que c’est le cas
L’article 28 précise « Lorsque l’assiette est une propriété privée, l’usage du public entraîne au terme de l’un des délais mentionnés à l’article 27 la constitution d’une servitude publique de passage ».
L’article 29 définit les modalités pour la création d’une voirie communale ; ‘: La création et la modification de la voirie font l’objet d’un acte les constatant, non susceptible de recours administratif et adopté par le conseil communal, à l’initiative de la commune ou sur demande des personnes visées à l’article 8. Cet acte de constat fait l’objet des mesures de publicité conformément aux articles 17 et 50 ».
Le Conseil demande au Collège d’entamer cette procédure de création d’une voirie communale et de prendre les mesures de publicités telles que définis aux articles 17 et 50.

Une question relative à la rénovation des trottoirs de la rue de Grammont :

Les travaux dans la rue de Grammont vont bon train.
Ecolo regrette que l’on en ait pas profité pour réaménager la rue et remettre à niveau certaines bordures. Mais ce n’était pas le choix du Collège.

A l’intersection avec la ruelle de la reinette , Ecolo estime qu’un aménagement un peu plus profond s’impose afin d’élargir le trottoir à ce niveau-là et permettre, notamment, aux personnes à mobilité réduite, d’accéder au trottoir en toute sécurité.

Serait-ce (encore) envisageable?

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Deux questions au conseil communal de ce 28 mai 2015

1. Questions au sujet de la traversée de Bois-de-Lessines par des poids-lourds

La traversée de Bois-de-Lessines est interdite aux camions de plus de 7,5 tonnes.
Pourtant, de nombreux camions, provenant principalement de la société Holcim, plutôt que d’emprunter la route industrielle, empruntent la rue de la loge et traversent le village, et ce, dès 5h30 du matin.

Est-il prévu d’effectuer des contrôles et de mener dans un proche avenir des actions pour empêcher les nuisances générées par ce trafic ?

2. Questions au sujet de la pétition demandant la réouverture du sentier reliant le quartier de Houraing et le bas de la ville:
Pourquoi le Collège fait-il la sourde oreille et s’abstient-il d’y répondre ? Quelle politique compte-t-il mener pour encourager la mobilité douce ?

Le 10 septembre 2014, une pétition demandant la réouverture du sentier qui démarre à hauteur du chemin de Chièvre et qui relie le quartier de Houraing au bas de la ville a été remise au Collège.
Cette pétition avait rencontré un beau succès : 1.277 personnes l’avaient signée. C’était majoritairement des Lessinois. Et ceux qui ne l’étaient pas avaient une attache certaine avec notre ville ou avec des groupes de marcheurs.

Ce succès est un indicateur de l’incompréhension de la population face au refus du Bourgmestre d’ assurer le libre passage sur ce sentier.
Depuis, hormis un accusé de réception, aucune suite n’a été donnée à cette pétition.

Des contacts pris avec l’administration, il nous revient que l’on mettrait en doute le fait que ce sentier soit fréquenté depuis plus de 30 ans alors que des signataires à la retraite attestent avoir emprunté ce sentier pendant leur enfance. Ne pas prendre en compte ces témoignages, c’est se moquer du monde ! Nous ne mettons pas en doute le travail de l’administration : manifestement, elle a reçu des consignes pour enterrer ce dossier d’une manière ou d’une autre !

Le Collège en s’abstenant de répondre à cette pétition se moque des Lessinois. On aurait pu penser que la « nouvelle » majorité aurait donné un nouveau traitement à ce dossier. Il n’en est apparemment rien : le nouvel échevin de la mobilité -qui avait voté pour la réouverture quand il était dans l’opposition- ne répond même pas aux demandes que nous lui faisons sur ce dossier. Il ne semble pas avoir plus poids que son prédécesseur…

Pourquoi le Collège et cet échevin en particulier font-ils preuve d’une telle surdité ? Comment peut-on expliquer que la communication qui semble si chère à monsieur Brassard soit inexistante sur un tel dossier ? Comment peut-on croire que, sous cette mandature, la mobilité douce sera favorisée ?

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Un point complémentaire et une question au Conseil communal de ce 22 avril 2015

1.Adaptation du panneau de signalisation F45 quand la situation le permet en vue de favoriser la mobilité douce.

Si l’on veut favoriser la communication entre les villages ou entre les villages et Lessines, développer un tourisme vert dans notre entité et en plus participer dans une certaine mesure au combat contre le réchauffement climatique, il est nécessaire d’encourager et développer la mobilité douce.

Ecolo demande au Collège de prendre des initiatives en ce sens et de se mettre tout de suite au travail.
Certaines initiatives ne demandent ni de gros moyens ni beaucoup de temps pour se concrétiser.

Ainsi, Ecolo propose de rendre les voiries sans issue – qui ne le sont en fait que pour les véhicules motorisés- beaucoup plus explicites pour les piétons, les cyclistes, voire les cavaliers.

Trop souvent le panneau de signalisation F45 disposé à l’entrée de la voirie sans issue laisse penser que cette voirie mène à une impasse alors qu’elle se prolonge par un chemin ou un sentier public parfaitement accessible pour les piétons, les cyclistes, voire les cavaliers. Il est proposé de le faire savoir visuellement en adaptant les panneaux F45 en F45b comme la loi le permet (La loi du 10 juillet 2013 intègre dans le Code de la route un nouveau signal F45b «Voie sans issue, à l’exception des piétons et des cyclistes». Les gestionnaires de voiries peuvent adapter le signal à la situation locale).

Cette adaptation ne nécessite pas un remplacement complet du panneau : l’apposition d’un simple autocollant suffit. Avec le soutien de la Région Wallonne et de l’ISBR, l’asbl « sentiers.be » fournit gratuitement des autocollants fabriqués avec un matériau conçu à cet effet. Ils sont solides, réfléchissants et résistants à la pluie, au gel et aux UV du soleil. En fonction de la situation spécifique au terrain, il y a moyen d’obtenir des autocollants représentant les pictogrammes du vélo et / ou du piéton, et /ou d’un cavalier.

Toutes les informations utiles concernant les autocollants sont centralisées sur le site www.sentiers.be/alain-passe-tu-passes.
Voici quelques exemples de voiries qui sont concernées par cette adaptation :

• sentier Branquart à Lessines
• rue Couturelle à Papignies
• rue des Pires à Papignies
• chemin Berquet à Deux-Acren
• et la Haute Rue d’Ogy

Le Conseil communal demande au Collège d’adapter la signalisation pour les voiries susnommées et de faire procéder à l’inventaire des autres voiries sans issue qui pourraient bénéficier de cette adaptation. Pour la réalisation de cet inventaire, le conseil communal encourage le Collège à associer les citoyens.

2. Le conseil ne peut pas tolérer que des asbl « communales » passent par-dessus les plus élémentaires règles de démocratie et de transparence:

La nouvelle majorité est à peine installée que le président de l’abl Centre Culturel- qui est aussi manifestement « président » du groupe des 6 PS exclus-, prend la décision d’organiser un examen de recrutement d’un gestionnaire financier pour les 3 asbl communales ce samedi 25 avril.

Nous n’avons entendu nulle part qu’une procédure de recrutement pour cette fonction avait été lancée.

Au sein de l’asbl Coupole Sportive, ce point sera à l’ordre du jour de la réunion de… demain. Ce point avait déjà été évoqué mais non voté en novembre 2014; de nombreuses questions restaient sans réponses: profil clair de la fonction, statut de cette personne, temps de travail, qui sera son employeur…

Puisqu’il est prévu de choisir un seul gestionnaire pour les 3 asbl, ce recrutement devrait soit être organisé par les 3 asbl conjointement, soit par l’autorité communale .

Ecolo demande que cet examen soit reporté pour que les 3 asbl puissent d’abord décider du profil de la fonction et répondre aux questions en suspens. Ensuite, l’appel à candidats pourra être lancé avec la publicité adéquate et l’examen pourra être organisé.

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Une motion au Conseil communal du 26 mars 2015

Motion concernant les projets d’accords que sont le TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership), le CETA (Comprehensive Trade and Economic Agreement) et le TiSA (Trade in Services Agreement) et leurs conséquences sur les entités locales

Vu le mandat relatif à la conclusion avec les États-Unis d’un accord appelé « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement », donné par les ministres européens des affaires étrangères et du commerce dans le Conseil affaires générales du 14 juin 2013 ;

Vu l’accord politique conclu le 18 octobre 2013 entre l’ancien président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le premier ministre Canadien, Stephen Harper, sur le CETA ;

Vu les négociations en cours des 23 membres de l’OMC (Australie, Canada, Chili, Hong Kong (Chine), Colombie, Corée, Costa Rica, États-Unis d’Amérique, Islande, Israël, Japon, Liechtenstein, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Panama, Paraguay, Pérou, Suisse, Taipei chinois, Turquie et Union européenne) commencées officiellement en mars 2013 ;

Considérant le manque de transparence de ces accords, l’absence de débat autour de ces derniers impliquant la participation de tous les niveaux de pouvoir mais aussi des organisations associatives et syndicales, des organisations socio-professionnelles et des citoyens ;

Considérant les conséquences potentielles inquiétantes notamment en termes de concurrence, de normes sociales, environnementales, économiques, sanitaires, agricoles, de propriété intellectuelle, d’exception culturelle ;

Considérant l’importance de préserver le niveau de protection des normes sociales, sanitaires et environnementales en vigueur au sein de l’UE et d’assurer leur respect par les entreprises européennes et étrangères opérant sur le marché unique européen ;

Considérant que le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et Etats actuellement défendu par les négociateurs de l’accord créerait une cour arbitrale composée d’experts non élus, devant laquelle les communes, pourraient être directement attaquées par une firme privée ;

Considérant qu’un tel montage juridique limiterait la capacité des autorités publiques de maintenir des services publics (éducation, santé…), de protéger les droits sociaux, de garantir la protection sociale, de maintenir des activités associatives, sociales, culturelles préservées du marché

Le Conseil communal

affirme ses craintes que les projets de TTIP, CETA et TiSA constituent une menace grave pour nos démocraties communales, notamment en matière économique, sociale, sanitaire, environnementale, culturelle ;

refuse toute tentative de dérégulation de nos normes et toute tentative d’affaiblir le cadre communal notamment en matière sociale, de santé, d’environnement, de protection des travailleurs, des consommateurs et des entreprises ;

demande l’arrêt d’urgence du processus de ratification du CETA, ainsi que l’arrêt immédiat et définitif des négociations concernant le TTIP et le TiSA ;

marque sa ferme opposition à toute clause de règlement des différends entre les investisseurs et les autorités publiques ;

demande aux autorités belges compétentes qu’en cas de nouvelle négociation d’accords de libre-échange, un large débat sur l’ensemble des accords impliquant la participation de tous les niveaux de pouvoir mais aussi les organisations syndicales et associatives, les organisations socio-professionnelles et les citoyens soit organisé ;

demande aux autorités belges compétentes de faire pression au niveau européen afin que les négociations sur ce projet de partenariat se fassent dans la plus grande transparence à l’égard des consommateurs et des citoyens ;

se déclare vigilant par rapport à tout autre traité qui poursuivrait les mêmes objectifs ;

charge le Collège d’adresser la motion votée par le Conseil aux autorités suivantes : Commission et Parlement européens, gouvernement fédéral, pouvoirs régionaux et communautaires.