Cinq questions préparées par nos conseillers pour le Conseil communal du 25 Aout 2016

 1/ Entretien des sentiers : quand le Collège va-t-il passer aux actes ?

On aurait pu penser que pour les vacances scolaires, la commune aurait particulièrement veillé à l’entretien des sentiers et des chemins pour faciliter le déplacement des enfants en dehors de la circulation automobile. Il n’en fut rien : sentiers et chemins sont envahis par les chardons, les orties et les ronces sans compter les canettes de bière et autres détritus à certains endroits.

Quand le collège va-t-il enfin comprendre la nécessité d’entretenir ce maillage de cheminement doux emprunté par beaucoup de gens?

 

2/ Pourquoi a-t-il fallu des années pour rouvrir le chemin de halage ?

Le Collège nous a souvent expliqué que la fermeture de la portion du chemin de halage qui longe l’ancienne malterie en partie détruite par un incendie se justifiait pour des raisons de sécurité. Lors du conseil communal de juin, Ecolo avait pour la xème fois demandé que des mesures soient prises pour mettre fin à cette fermeture. Cette fois, comme par enchantement, le chemin a été rouvert et nettoyé, et ce, sans qu’aucune mesure de sécurisation du bâtiment incendié n’ait été prise. En fait, le chemin de halage a été fermé pendant des années… pour des prunes.

Comment expliquez-vous avoir bloqué le passage aussi longtemps pour rien?

3/ Prestation des ouvriers communaux au bénéfice de particuliers : quel contrôle le Collège exerce-t-il ?

Cet été, des ouvriers communaux ont placé des porte-parasols dans le sol de la Grand Place à l’endroit de la terrasse du café d’un co-listier de la liste PS sans qu’aucun demande de » travaux pour tiers » n’ait été faite. Il n’y a aucune trace de ces travaux dans les PV’s du Collège, aucune facturation n’a été émise et aucun paiement n’a été enregistré dans la caisse communale pour ces travaux.
Cela pose plusieurs questions:
Si nous n’avions pas remarqué que des ouvriers communaux plaçaient des sortes de point d’ancrage dans le sol de la Grand Place, ces « petits travaux » seraient passés inaperçus puisque personne dans l’administration n’était au courant.

Combien de « petits travaux » de ce type sont-ils réalisés par les ouvriers communaux sans que l’administration ne le sache?
Les ouvriers communaux ne font qu’exécuter ce que leur(s) chef(s) leur demande(nt). Le Collège ou l’un ou l’autre de ses membres étaient-ils au courant? Sait-il qui a ordonné ces travaux ? Quelles mesures compte-t-il prendre pour que cela ne se reproduise plus ?
Selon quels critères les ouvriers communaux travaillent-ils pour des privés plutôt que d’entretenir les espaces publics?

4/ Arbre présentant un danger à Ogy : que compte faire le Collège ?
Le 28 janvier dernier, Ecolo interpellait l’échevine des travaux au sujet d’un arbre qui pousse à Ogy au niveau d’un pont qui enjambe l’Ancre. C’est un arbre qui a poussé spontanément, qui a aujourd’hui plus de trente centimètres de diamètre et qui menace de faire sauter une conduite qui longe le tablier du pont. Il nous a été répondu à l’époque que l’entretien de l’Ancre n’incombait pas à la commune. Soit. Mais aujourd’hui l’arbre est toujours là, et la menace grandit !

Il est donc du devoir du Collège d’agir. Que compte-t-il faire ?

5/ Réparations liées aux inondations du 7 juin : où en est-on ?

Lors des inondations du 7 juin qui ont touché les villages, certaines voiries des quartiers « Lisière du Bois », « Chapelle Saint-Pierre » et « Remincourt » de Deux-Acren ont particulièrement été endommagées ( il est vrai qu’elles n’étaient déjà pas en très bon état avant les inondations…). Plus de deux mois après la catastrophe, pratiquement rien n’a été fait pour réparer ces voiries ou à tout le moins les sécuriser. Cette situation pose un vrai problème de sécurité pour les usagers et les riverains.
Par exemple, à hauteur du ruisseau d’Arenbert et de la frontière linguistique, à Lisière du Bois, la voirie a été endommagée en profondeur (son assiette est un vrai gruyère) et montre de forts signes d’instabilité (1). Dans le même quartier, plus bas sur le trajet du ruisseau d’Arenbert , le macadam a été arraché sur toute la largeur et des ornières se creusent chaque jour un peu plus(2).
Autre exemple, environ à l’intersection entre Chapelle Saint-Pierre et Remincourt (3), les pavés sont déchaussés sur presque toute la largeur de la route. Cela a pour conséquence que le charroi agricole qui en temps ordinaire passe par là se reporte sur Chapelle Saint Pierre qui est une voirie à sens unique, en l’empruntant dans l’autre sens, c’est-à- dire par le bout interdit ! Inutile de préciser que cela crée des situations dangereuses…

Quels actions le Collège va-t-il prendre pour réparer ces voiries, et les sécuriser urgemment pour éviter des accidents?

Les avis remis par les conseillers communaux Ecolo,

  1. Passation, par le Collège, de marchés publics relevant du service extraordinaire.
Gare de Lessines.  Raccordement au réseau électrique. 19.663,09 €

Ecolo est surpris que ce raccordement ne soit pas pris en charge par la SNCB, d’autant plus qu’’on imagine que la SNCB devra elle aussi procéder à un nouveau raccordement pour la partie du bâtiment qu’elle va occuper. Le Collège n’aurait-il pas pu négocier une solution financièrement plus avantageuse pour les finances de Lessines ?

  1. Aménagement des bâtiments de la Gare de Lessines.

Les travaux avancent, les bâtiments de la gare renaissent. Les sauver était une nécessité pour Ecolo. Il faut à présent penser à leur affectation et prévoir des aménagements en conséquence qui ne fermeront toutefois  pas des portes pour l’avenir.

Il s’agit d’un bâtiment public ; il doit donc être accessible à tous. Or, selon les plans, l’accessibilité ne sera pas assurée pour les personnes à mobilité réduite : il n’y a pas d’ascenseur ou de monte-charge prévu ! Pour rappel, ces personnes représentent un groupe important de la population. Ce groupe ne comprend pas que des personnes qui ont un handicap permanent ou temporaire, mais aussi des personnes âgées, des jeunes parents qui ont des enfants en bas âges, des femmes enceintes… Selon les estimations, ce groupe représente près de 30% de la population. Ecolo demande qu’il soit pris en compte.

Par ailleurs, le Collège a parlé d’en faire un lieu d’accueil des associations. Pourrait-il à présent développer son idée ? Comment va-t-il procéder pour qu’il n’y ait pas de discrimination entre associations ? Pratiquement, comment s’opérera la gestion du bâtiment, des salles ? Une permanence sera-t-elle assurée ? Enfin, sur les plans, on devine la présence d’un comptoir d’accueil. Pourrait-il devenir un point d’information pour les touristes ?

  1. Evacuation de déchets du dépôt communal.

L’évacuation de ce dépôt équivaut presque à remplir un puit sans fond ! On sait que dans le passé, ce dépôt communal était très accueillant pour des déchets qui n’avaient rien de communaux. Est-ce que problème est réglé ? Le Collège a-t-il pris les mesures pour que l’entrée du dépôt soit contrôlée ?

  1. Remise en état et fixation du platelage de la cour de ferme de l’Hôpital Notre-Dame à la Rose.

C’est la troisième fois que ce dossier passe au Conseil. Pour Ecolo, il y a eu à l’origine une erreur de conception de cette très belle cour. Une erreur qui va coûter de plus en plus cher avec le temps puisque cette cour est de plus en plus sollicitée, ce qui était prévisible dès le départ. Pour Ecolo les travaux devraient être à charge de l’entrepreneur ou de l’auteur de projet et non des Lessinois. Par conséquent, comme les fois précédentes, Ecolo s’abstiendra.

  1. Octrois de subsides à diverses associations.

Pour recevoir le solde de son subside 2015, le Centre Culturel a remis au collège son rapport d’activités. Les quelques lignes de conclusion de ce rapport ne parlent que de la problématique de l’éducation permanente. Ces lignes attaquent de manière mensongère et insultante l’opposition : le directeur du centre culturel y prétend que l’opposition ne sait pas ce qu’est l’éducation permanente! Pour vous prouver le contraire, je vous propose de lire un mail envoyé par Ecolo le 30 décembre 2014 au directeur du centre culturel dont le sujet est justement « l’éducation permanente » et les différentes formes que peut prendre ce concept. Par ailleurs, les conclusions du rapport laissent entendre que le Centre Culturel a toujours intégré cette dimension dans son travail, ce que nous contestons depuis de nombreuses années. Cependant, lorsqu’on voit les retours de ce rapport dans la presse, on constate une mise en évidence d’une amélioration du volet éducation permanente et du travail en partenariat avec le milieu associatif. S’il y a amélioration vantée, on peut supposer qu’il y avait manquement précédemment. Ecolo ne peut donc que se réjouir que ses remarques aient porté leurs fruits et nous sommes fiers d’avoir pu être instigateurs de ce changement positif pour tous les Lessinois!

Depuis de nombreuses années, Ecolo milite pour que le Centre Culturel mette la culture à portée de tous et soit un véritable relais culturel pour TOUTES les associations locales. Ce qu’ECOLO dénonce depuis des années, c’est le « à la tête du client » et l’opacité de la gestion financière de cette asbl.

  1. Inventaire des logements publics sur le territoire de Lessines.

La ville est propriétaire de 3 bâtiments correspondant à 5 logements. La faiblesse de ces chiffres ne nous surprend pas puisque le logement social est géré par l’Habitat du Pays Vert.  En revanche, ce qui interpelle, c’est que sur les 3 bâtiments, 2 sont inoccupés depuis longtemps, l’un à Papignies (place curée Borremans n° 15 ), l’autre à Ogy ( rue des prisonniers politiques n° 2). Ces biens ont besoin d’être remis en état depuis longtemps. Qu’attend le Collège pour le faire afin de les remettre sur le marché locatif ?