• 4. Installation d’un collecteur d’évacuation des eaux pluviales rue Remincourt à Deux-Acren. Indemnisation d’une zone de location.

Ce point revient chaque année sur la table du Conseil, nous en sommes à la 7ème convention d’indemnités d’occupation. Certes, ce dossier n’est pas directement de la compétence du Collège, mais ce sont les Lessinois qui paient ! Le Collège n’a-t-il aucun moyen de pression pour mettre fin à une situation qui devient scandaleuse ?

  • 7. Règlements complémentaires de police sur la circulation routière.

Point 8 : Autoriser les cyclistes qui viennent du chemin du Pont d’Ancre et de la rue de Grammont à tourner à droite est pour Ecolo une bonne initiative pour favoriser la mobilité douce. Cependant, Ecolo suggère que, pour la sécurité des cyclistes, la piste cyclable soit reconfigurée à hauteur de la N522.

Par ailleurs, la rue de Grammont est actuellement à sens unique pour sortir de la ville. Il faudrait aussi la mettre à double sens pour les cyclistes pour qu’ils puissent  rentrer dans la ville sans devoir remonter le boulevard  et emprunter le rond pont de la porte d’Ogy.

En effet, vu qu’il n’y a plus de magasin en centre-ville, les Lessinois qui ne sont pas motorisés doivent aller jusqu’au « grand Delhaize » à pied ou en vélo. Pour revenir, les piétons peuvent passer par le sentier de la providence. Mais ce sentier est interdit aux cyclistes qui doivent donc faire un grand détour pour rejoindre le centre-ville.

Questions d’ECOLO

 Position du Collège en matière de développement de l’Eolien.

De nombreux projets éoliens font ces derniers temps l’objet d’informations au public et demandes diverses de permis sur Lessines et les communes voisines, dans ces cas souvent aux limites proches de notre commune.

Pour en citer quelques-unes :

  • Fin 2016, c’est l’éolienne EOLY (filiale Colruyt ) qui s’est érigée sur le site du Zoning Orientis à Ollignies.
  • Le 12 juin 2017, c’était la clôture de l’enquête publique pour une éolienne unique par la société STORM sprl à Ollignies entre le zoning Orientis et le bois Bara.
  • Une enquête publique est ouverte pour l’implantation de 4 éoliennes à Ostiches.
  • En juin, c’est l’enquête publique pour 3 éoliennes EOLY (filiale de Colruyt ) qui est annoncée. Avec des éoliennes de plus grandes tailles que les précédentes. Colruyt envisage d’augmenter significativement sa production par des éoliennes plus hautes et plus puissantes.
  • Vers Hellebecq, c’est Engie qui projette 3 éoliennes. Sans compter les projets de la SOFICO, deux éoliennes, qui se profilent sur l’aire autoroutière et plus loin sur Hernes.

Au moins une quinzaine d’éoliennes qui se pressent au portillon sur et aux alentours de Lessines, avec des projets distincts, des procédures différentes et un télescopage des participations du public qui rend la situation incompréhensible pour les riverains.

Comme vous n’en doutez pas, Ecolo soutient le développement de la filière éolienne. Filière à même de réaliser une large partie de la transition énergétique de notre région et aussi de créer des emplois durables et régionaux. Mais pas à n’importe quel prix et certainement pas dans l’anarchie qui semble régir ce développement. La façon de faire actuelle ne permet pas d’évaluer correctement les impacts cumulés des différents projets

En 2013, sous l’impulsion du Ministre Henry, le gouvernement Wallon avait lancé un plan visant à lotir la Wallonie pour maximiser le potentiel éolien tout en respectant au mieux l’environnement et le bien-être des habitants. Avec un cadre de référence et un plan de cartographie positive. Ce plan n’a malheureusement pas pu prendre la forme d’un décret mais il doit nous donner une orientation de ce qu’est un développement maitrisé.

Lorsque les projets démarrent, nos citoyens n’ont pas un accès facilité à l’information. L’article D10 du Code de l’environnement stipule « 2° de veiller à ce que les informations environnementales soient d’office rendues progressivement disponibles et diffusées auprès du public afin de parvenir à une mise à disposition et une diffusion systématiques aussi larges que possible de ces dernières auprès du public. A cette fin, il convient de promouvoir l’utilisation, entre autres, des technologies de télécommunication informatique ou des technologies électroniques, lorsqu’elles sont disponibles. » Or, à Lessines, au contraire d’autres communes, les dossiers ne sont consultables que sur papier.  Il n’est pas possible non plus de s’abonner à une liste d’informations pour connaitre les enquêtes en cours.

Que compte faire le Collège pour garantir aux citoyens lessinois une information de qualité et la réelle possibilité de s’exprimer sur ces projets ?

Les dossiers sont consultables électroniquement à la Ville de Ath. Pourquoi cela n’est-il pas possible à Lessines ?

Quelles actions sont envisagées par le Collège pour favoriser l’implantation sur son propre territoire afin d’en retirer quelques avantages et pas seulement les inconvénients ?

Quelle position le collège compte-t-il adopter dans ses avis rendus sur les projets successifs ? Prévoit-il de demander un regroupement des dossiers afin de pouvoir statuer en connaissance de cause et dans l’intérêt général ?

Visibilité de l’ADL et de l’application qu’elle a développée

 Après des années d’attente, l’ADL est finalement opérationnelle depuis fin avril 2016. Il y a quelques initiatives qui semblent démontrer que la défense des commerces et l’amélioration de l’attractivité de Lessines sont des sujets enfin traités par la majorité.

Mais tout le potentiel de l’ADL ne s’exprime pas encore !  Ainsi, l’ADL n’a aucun visibilité. Il n’y a aucune trace de l’ADL quand on fait une recherche sur le net, elle  n’est même pas mise en avant sur le site de la ville. On découvre juste que c’est Mme DE MECHELEER qui l’a dans ses attributions!

Par ailleurs, on sait qu‘elle a développé une application qui fonctionne sur smartphone. Mais on se demande à qui cette application est destinée. Est-ce pour rendre service aux citoyens de l’entité ou aux visiteurs? Ou est-ce juste une application pour faire croire que Lessines est une ville connectée ? Ecolo se pose la question, car cette application est très confidentielle. Elle a beau être très intuitive, comment la trouve-t-on si on n’en connait pas l’existence?

Herbicides (suite)

 En 2016, la commune a acheté 800 l de Vival et 1,4 Kg de Chikara et il ne resterait dans l’armoire du service travaux que 300 gr de Chikara. La demande d’avoir copie du registre d’utilisation des produits phytopharmaceutiques est restée sans réponse. Ecolo réitère donc cette demande*

A partir du 1er janvier 2018, la commune ne pourra plus utiliser ces produits toxiques pour désherber. Quelles solutions moins dangereuses le collège a-t-il  étudiées avec le service travaux pour entretenir nos espaces publics?

* Selon l’article 67 du Règlement (CE) 1107/2009 et l’article 2,1° de l’Arrêté ministériel du 4 mars 2014 relatif au plan de réduction de l’application des produits phytopharmaceutiques dans les espaces publics, les communes doivent envoyer pour le 31 janvier , leur registre d’utilisation des produits phytopharmaceutiques.