6. Révision du schéma de développement du territoire adopté par le Gouvernement wallon le 27 mai 1999.

Le Schéma de développement du territoire de la Wallonie est un outil de planification stratégique situé au sommet de la hiérarchie des outils d’aménagement du territoire et d’urbanisme en Région wallonne. Il est appelé à remplacer le SDER de 1999 . C’est donc un document structurant et très important pour le développement wallon , de chacune de ses des sous-régions et des communes. C’est en lien avec ce schéma d’ensemble régional que devraient se définir les différentes politiques thématiques et les grands projets de la Wallonie, d’une part, et les différents outils de développement locaux des communes et des différentes sous-régions d’autre part.
Les documents de la Région wallonne dont nous avons pu prendre connaissance pour présenter le SDT sont nombreux, peu didactiques et finalement ne disent rien quant aux moyens qui seront mis à disposition des communes pour les aider à atteindre les objectifs fixés par la Région. Ecolo le regrette, comme il regrette aussi que l’enquête publique sur le SDT se soit déroulé pratiquement en même temps que l’enquête sur les liaisons écologiques. Cette manière de procéder est illogique quand on constate que le projet de SDT reprend les liaisons écologiques. Il eut été nettement plus logique de mener d’abord l’enquête publique sur les liaisons écologiques et, ensuite, après intégration des remarques sur celles-ci, les soumettre à l’enquête publique sur le projet de SDT. Vu la complexité des questions soulevées et la méthode de travail, on comprend mieux le peu d’intérêt que ces enquêtes ont suscité auprès de la population…
Le SDT se veut un outil pour freiner l’artificialisation des terres et tendre vers 0 km2 d’artificialisation en 2050. Mais pour y arriver, il conviendrait de réviser certaines parties des plans de secteur, d’inscrire des zones d’enjeu communal et à l’inverse de déclasser des réserves foncières mal situées. Or le projet de SDT ne donne aucune indication quant à la part d’effort que chaque commune devra assurer, quant au financement des indemnités censées compensées les moins-values d’urbanisme. Il ne donne pas non plus les critères permettant aux communes d’identifier les territoires à densifier prioritairement et ne prévoit pas les moyens techniques, juridiques ou financiers pour les aider à rénover ou construire des logements, à recycler des friches industrielles, etc.
En dehors de ces considérations générales, ce qui pose problème dans le SDT, c’est la hiérarchisation des pôles. Celle-ci semble totalement arbitraire car elle ne repose pas sur des critères clairement définis. Cela a un impact pour une ville comme Lessines qui ne bénéficie d’aucune considération particulière. Dans le SDER, Lessines était un pôle secondaire et était considéré comme un pôle d’appui touristique. Vu le développement de l’Hôpital Notre Dame à la Rose et notre potentiel en matière de tourisme vert, cela avait un sens. Aujourd’hui, dans le SDT, Lessines est complètement oublié. C’est bien entendu inacceptable pour Ecolo.

7. Avant-projet d’Arrêté du Gouvernement wallon du 5 juillet 2018 adoptant les liaisons écologiques visées au Code de Développement territorial.

La carte à propos de laquelle le conseil communal doit donner un avis dessine des liaisons écologiques c’est-à-dire des zones géographiques qui relient, qui mettent en réseau des zones naturelles comme, par exemples, des forêts, des pelouses calcaires, des landes, des plaines alluviales, des roselières,… bref des zones où la biodiversité et l’environnement peuvent être le mieux -ou le moins mal- protégés.
Ces liaisons seront reprises dans la structure du schéma de développement du territoire.
L’enquête publique a duré plus d’un mois et n’a fait l’objet d’aucune remarque de citoyens lessinois. Il faut dire que la commune n’en a pas fait grande publicité!
Seules des associations ont proposé des améliorations de la carte.
L’association “Contrat Rivière Dendre” a demandé que la vallée de la Marcq soit reprise dans ce réseau, demande que notre conseil communal doit soutenir.
La carte mise à disposition des conseillers ne montre que les liaisons wallonnes. Elle aurait été nettement mieux compréhensible si les propositions de la Flandre y avaient été dessinées aussi. En effet, la Dendre n’a que faire de la frontière linguistique!
Il est regrettable que la Région Wallonne ne donne à cette carte qu’une valeur indicative.
Les belles paroles c’est bien mais ce n’est pas suffisant.

A l’heure actuelle où notre jeunesse se rend compte qu’on va lui refiler une planète dévastée et encrassée, il est urgent de prendre des mesures bien concrètes de préservation de la nature . Or, le gouvernement wallon ne compte donner qu’une valeur indicative à cette carte. Bref, uniquement de belles paroles 🙁

8. Appel à projet « Urbaines Innovatie Actions ».

Le but de ce projet proposé par la commune de Ath est de promouvoir une agriculture inspirée de l’agro-écologie plus résiliente, plus autonome et qui favorise les circuits-courts.
Pour ce faire, il faut introduire des critères environnementaux, sociaux et éthiques dans les cahiers des charges. Il ne faut pas se contenter d’agrafer une feuille avec une liste de bonnes intentions à la fin du cahier des charges comme on le fait actuellement.
Quelques exemples:

Il faut inclure des exigences sociales au sein des cahiers des charges pour éviter le dumping social. Il faut acheter des produits recyclables, des produits en vrac pour éviter les emballages inutiles.

Ce projet est très intéressant à plusieurs points de vue:
Sur le plan environnemental évidemment pour stopper la dégradation de nos terres agricoles.
Sur le plan économique car il assure un revenu équitable à nos agriculteurs locaux.
Mais aussi sur le plan de la santé de nos concitoyens via, par exemple, l’amélioration de la qualité des repas préparés par la cuisine du CPAS et livrés dans la maison de retraite, à domicile, dans les écoles et à la crèche.
Bref, tout le monde est gagnant.

12. Location de conteneurs pour le service Animados.

En raison notamment d’un problème avec le chauffage, le local actuel ne permet effectivement plus d’accueillir les activités d’Animados. Le libellé de ce point nous laisse cependant perplexe : il est question de louer les conteneurs pour permettre la remise en état de chauffage !

Allez-vous vraiment remettre le chauffage en état alors que le bâtiment occupé par Animados est voué à disparaitre ? Si oui, pourquoi cela prendra-t-il 4 ans ? Est-ce à une manière de nous dire que le nouveau bâtiment prévu par l’Habitat du Pays Vert au coin de la rue V. Lepot n’est pas prêt de sortir de terre?

16. Questions posées par les Conseillers.

Rénovation des voiries régionales (Philippe Hocepied)
Nous avons appris par la presse que le SPW allait rénover la portion la plus dégradée de la chaussée de Renaix qui est source de nombreuses nuisances pour les riverains. Les travaux sont prévus au printemps.
Dans ce dossier -comme dans d’autres d’ailleurs – la communication entre le SPW et les instances communales a été très limitée, au détriment de la qualité de vie des Lessinois. Ecolo prône une franche collaboration entre tous les niveaux de pouvoir et une participation des citoyens.
Le Collège a-t-il pu prendre connaissance de la nature exacte des travaux qui seront entrepris ? Peut-il préciser quelle portion de la chaussée sera effectivement rénovée? Et si les travaux se limiteront à un simple ré-asphaltage ou s’ils seront plus ambitieux et permettront d’améliorer la sécurité de tous les usagers de la chaussée ainsi que le confort des riverains ? Dans ce cas, le Collège a-t-il l’intention de demander au SPW d’associer les riverains concernés par ce projet ?
Enfin, on sait que la route de Frasnes n’a rien à envier à la chaussée de Renaix. Le Collège a-t-il l’intention de demander un re-lifting de cette route, en associant ici aussi les riverains ?