Ecolo plaide pour un plan d'action concernant le patrimoine immobilier de la commune
Nos Conseillers interpelleront ce 28 mars la majorité au sujet de l’état lamentable de notre patrimoine immobilier.
Ecolo a déjà à maintes reprises déploré le mauvais état des bâtiments communaux et le manque d’entretien de ceux-ci.
Rappelez-vous, la consultation ONE de Deux-Acren a dû quitter ses locaux situés au-dessus de la bibliothèque du village car une partie du plafond du cabinet médical s’était effondrée. Elle s’était réfugiée alors dans les locaux que l’ONE partage avec Amil’pattes à la rue César Despertz. Là, c’est la pluie qui dégouline sur les murs et, jusqu’à il y a peu, les plombs sautaient régulièrement. Tout récemment, l’ONE a trouvé à se reloger dans un bâtiment privé, mais Amil’pattes continue à éponger l’eau avant d’accueillir les tout-petits dont elle s’occupe…
Ce sont des exemples car d’autres bâtiments communaux ne répondent pas aux normes de sécurité ou sont laissés à l’abandon : nous pouvons citer les locaux de l’ancienne administration communale à Ogy, l’ancienne justice de paix à Deux-Acren et l’ancien restaurant “Entremets”. Cette liste n’est probablement pas exhaustive…
L’entretien régulier du patrimoine immobilier permet pourtant d’éviter des gros dégâts et de grosses dépenses pour les remettre en état. Ecolo estime qu’il y a urgence que Lessines entretienne correctement son patrimoine pour éviter que celui-ci se détériore, et ce parfois de manière irrémédiable.
Face à cette situation et considérant la demande en locaux à destination de l’associatif, nous pensons qu’un plan d’action doit encore pouvoir être lancé avant la fin de cette mandature.
Dans le cadre de ce plan, le collège pourrait-il transmettre aux Conseillers d’ici au prochain Conseil :
- l’inventaire de tous les bâtiments communaux ;
- la liste des travaux à réaliser à court, moyen et long terme pour chacun de ces bâtiments ;
- une liste justifiée des travaux à réaliser en priorité ;
- une liste des bâtiments dont la ville pourrait le cas échéant se défaire.
Par ailleurs, le Collège pourrait-il s’engager à réaliser dans un délai de 6 mois les travaux dont l’urgence est justifiée pour des raisons de salubrité ou de sécurité ?